MAQUETTE PLASTIQUE DE LÉGENDE

1/200e Heller PIRATES ET CORSAIRES

« Les anges noirs de la liberté »

A hauteur du cap Saint-Vincent, si près du Portugal, ces voiles, trois nefs, cinq galions, sont celles du terrible Jean Fleury, l’âme damnée du corsaire Jean Ango, natif de Dieppe. Au large des Canaries .Nous sommes en 1523. Deux ans plus tard, se tiendra à Chipiona, dans les Caraïbes, le premier procès pour piraterie de cinq navires français. Christophe Colomb, lors de son deuxième voyage, en 1493, n’avait échappé que de justesse à la poursuite de l’un de ces navires. Ils sont là, venus de Bayonne, de Dieppe, de Rouen, d’Honfleur, attirés par l’odeur de l’or, rôdant entre Espagne et Caraïbes

« Le testament d’Adam »

Tout commence un siècle plus tôt qu’on ne le raconte. Dès le début du XVIe. Et cela change tout. D’abord, pour nous : cette première flibuste fut exclusivement française.Elle fut, très vite, l’aventure des seuls protestants... La flibuste ? Une histoire à réécrire. A redécouvrir. Et qui débute avec la découverte du Nouveau Monde, en 1492. En 1493 et 1494, le pape a réservé «l’évangélisation» des terres nouvelles aux seuls Espagnols et François Ier conteste. De l’autre côté du monde, s’entassent l’or, l’argent, les pierreries. Et, deux fois l’an, en lourds convois, les galions lèvent l’ancre pour La Havane puis, de là, appareillent pour une Séville richissime. Des montagnes d’or et d’argent qui se déverseront sur l’Espagne ! Ce sera donc le champ ouvert aux entreprises individuelles et la naissance de la flibuste.

«Qui tient la mer, tient le commerce du monde ... »

« Quand la flibuste était française »

Ce Fleury n’en est pas à son coup d’essai. Avec ses compères de Honfleur ou de Dieppe, il a fait de l’Atlantique son terrain de chasse. Et Jean Fain, toujours de Dieppe, 5 quintaux d’or fin, 2 de perles et trois coffres de lingots, en une seule prise .Citons encore Jean Ango (1480-1551) ? Personnage de légende, en 1537, il intercepte l’amiral Nuñez au large des Canaries, capture neuf navires chargés d’argent, tandis que ses équipages pillent La Yaguana, Puerto Hermoso, Ocoa, La Havane, et que trois de ses unités enlèvent deux galions chargés de l’or du Pérou. En ces temps-là, oui, la flibuste était française !

« Française et huguenote »

Au cœur de cette aventure oubliée: l’amiral français Gaspard de Coligny, ministre de Charles IX, passé à la cause protestante, en 1559. Son projet: établir en Floride une colonie de peuplement, possible refuge des huguenots et contrepoids à l’hégémonique puissance espagnole. En 1564, Laudonnnière à la tête de trois cents hommes s’installe à Fort Caroline. En 1565, Jacques Ribault, fils de Jean, part en renfort avec six cents colons et des arquebusiers... Cette fois, l’Espagne s’inquiète. Elle l’a compris : qui tient le détroit de Floride, contrôlera la mer des Antilles. Et le trafic de l’or. L’amiral Menéndez est dépêché en hâte avec deux mille hommes. C’est le massacre: hommes et femmes sont égorgés, les enfants torturés, les capitaines cloués aux mâts des navires

« Une guerre de religion ? »

Les exemples ne manquent pas, dès 1544, de protestants «butinant» l’Espagnol catholique dans l’Atlantique... Coligny rameute ses vieux amis corsaires et leur propose des «lettres de course», en échange d’une contribution à la cause protestante. Les textes de ces «congés et permissions» sont sans ambiguïté : «Faire la guerre, courir sus et endommager les ennemies et adversaires de la religion réformée sur tous vaisseaux et sur toutes nations indifféremment.» Une véritable déclaration de guerre contre l’Europe catholique. La flotte sera créée en 1568, à La Rochelle. Et plus un catholique, bientôt, ne se sentira en sécurité dans la Manche... En 1554,François Leclerc prend Santiago de Cuba, et la ruine si complètement qu’elle ne s’en relèvera jamais. Jacques de Sores, surnommé «l’ange exterminateur», prend le relais, s’empare en 1555 de La Havane, que les Espagnols croyaient imprenable, la dévaste, non sans y avoir organisé une pantomime pour «insulter le pape». Dès lors, pour les Espagnols, les corsaires français seront perçus comme luthériens et poursuivis par l’inquisition.

FICHE TECHNIQUE DE LA MAQUETTE:
Nombre de pieces: 370
Longueur maquette: 36
Largeur maquette: 29
Largeur boite: 42
Hauteur boite: 30
Profondeur boite: 11
Contenu: Maquette - 1 pinceau - Pots de peinture - 1 tube de colle - 1 planche de décalcomanie - Echeveau de coton - Plan de montage
Echelle: 1/200
Age: 14 ans
Difficulté: Avancé
Difficulté: Avancé

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Garantie	24 mois
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